En France, une commission a été créée : le Comité interministériel pour la sécurité routière – ICV. Cette commission, mise en place pour le ministre des Transports, cherche des moyens d’améliorer la sécurité routière en France. Une série de 38 mesures a été présentée, dont la plupart visent à sanctionner les comportements à risque. L’ICV a également présenté différentes façons d’améliorer la sécurité des usagers vulnérables de la route.
Ces dernières années, différentes villes ont choisi de réduire leur vitesse maximale pour diverses raisons, telles que l’environnement et la sécurité. La question de la limitation de vitesse à 30 km/h en ville est en discussion depuis un certain temps. Le gouvernement français a pris les devants en annonçant que la vitesse de 30 km/h deviendra obligatoire dans les villes afin de renforcer la sécurité des piétons.
Il n’est bien sûr pas question d’imposer cette limitation de vitesse dans toutes les zones urbaines pour le moment. En revanche, toutes les rues sans trottoir ou avec un trottoir non réglementaire, qui ne permettent par exemple pas le passage des personnes handicapées, auront une vitesse maximale de 30 km/h.
En réduisant la vitesse, on réduit le risque de collisions entre automobilistes et piétons. La vitesse plus basse affecte à la fois la gravité de la collision et la distance de freinage. Alors qu’il faut environ 28 mètres pour s’arrêter à 50 km/h, cette distance est réduite à 13 mètres à 30 km/h.
Étant donné la conception de nombreux anciens villages français et centres historiques, le nombre de rues où la vitesse maximale sera réduite augmentera considérablement.