Les charpentiers qui restaurent le toit de Notre-Dame de Paris le font à la manière médiévale. Au lieu d’utiliser des outils électriques, ils se servent de marteaux, de haches à main et de ciseaux à bois pour fabriquer la charpente du nouveau toit. La cathédrale emblématique a été en grande partie détruite par un incendie il y a quatre ans.
L’incendie s’est déclaré vers 19 heures le 15 avril 2019. En 15 heures, une grande partie de la cathédrale a été détruite. Les deux tours en pierre sont restées debout, mais la flèche s’est effondrée. Les deux tiers de la toiture ont également été détruits.
Ce toit est actuellement reconstruit en utilisant des techniques médiévales pour rendre hommage au savoir-faire des bâtisseurs d’origine. Comme à l’époque, les charpentiers utilisent du bois de chêne.
« Notre objectif était de restaurer à l’identique la structure en bois disparue lors de l’incendie », a expliqué l’architecte Rémi Fromont à l’agence AP.
M. Fromont a réalisé des dessins détaillés de la charpente d’origine en 2012. Selon l’architecte, la nouvelle charpente a la même structure que la charpente du 13ème siècle.
Pourtant, certaines choses se passent différemment qu’il y a des centaines d’années. Par exemple, les charpentiers et les architectes utilisent des ordinateurs lors de la conception pour s’assurer que les poutres ciselées à la main s’emboîtent parfaitement.
De plus, la charpente arrive à Paris par camion depuis l’atelier situé dans l’ouest de la France et est mise en place à l’aide d’une grue mécanique.
Ces ajouts modernes devraient permettre de respecter les délais serrés. L’objectif est de rouvrir la cathédrale en décembre 2024.