Cela faisait trois mois qu’ils avaient déposé un préavis de grève pour la journée du 15 octobre. Ce jour-là, les pompiers étaient plusieurs milliers dans Paris, pour porter leurs quatre revendications principales.
Ils demandent dans un premier temps une meilleure coordination entre leurs services et les autres services d’urgence : les sollicitations auxquelles ils doivent répondre sont en très forte hausse (+15% entre 2008 et 2017) et les effectifs diminuent (d’environ 1% sur la même période). Ils demandent donc aux ministres de la Santé et de l’Intérieur de s’entendre pour créer un service mutualisé recevant l’ensemble des appels d’urgence et pouvant les distribuer au mieux entre les différents services d’urgence (SAMU, Pompiers, 115, médecins à domicile…). A ce jour, ils n’ont pas été entendus.