Accouchée en septembre par le Parlement après trois ans de discussions, la loi sur le CO2 sera soumise au peuple le 13 juin car elle a été combattue par référendum.
Acceptée fin septembre 2020, après presque trois années de débats, la loi sur le CO2 doit permettre à la Suisse de réduire d’ici 2030 ses émissions de CO2 de 50% par rapport à 1990 et de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré, notamment via une taxation du transport aérien (uniquement des passagers) et de l’essence. Lundi, la cheffe du Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC), Simonetta Sommaruga, a exposé la position du Conseil fédéral et du Parlement à ce sujet, qui sera soumise au peuple le 13 juin prochain.
La loi continue de combiner incitations financières, investissements et nouvelles technologies. En revanche, les mesures sont renforcées. Avec les taxes d’incitation prévues dans la loi révisée, il devient rentable d’agir dans le respect du climat. On trouve ainsi des aides pour des investissements dans les bâtiments et les infrastructures et le renforcement des entreprises innovantes en matière de climat. Cela permet, par exemple, d’assainir des bâtiments dans le respect du climat, de construire des bornes de recharge pour les voitures électriques, d’acheter des bus électriques pour les transports publics et d’encourager les réseaux de chauffage à distance.
«Nous devons aller de l’avant en matière de protection du climat et poser les bons jalons dès maintenant, a déclaré lundi la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga à Berne. Si nous n’agissons pas, les changements climatiques auront des conséquences encore plus importantes pour nos petits-enfants.»