« Le Maroc a le droit, selon le gouvernement français, de décider lui-même de l’aide dont le pays a besoin après le tremblement de terre dévastateur de vendredi soir. La ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, estime qu’il est « inapproprié » de discuter des raisons pour lesquelles un pays peut ou non aider selon le gouvernement marocain. La France a proposé de l’aide, mais le Maroc n’a pas encore soumis de demande officielle à cet égard. Paris transfère maintenant 5 millions d’euros à des organisations qui fournissent déjà de l’aide au Maroc.
Seules quelques nations ont reçu l’autorisation de participer aux opérations d’aide, malgré de nombreuses offres d’aide internationale. Colonna insiste sur le fait que le Maroc est un pays souverain qui gère sa propre aide d’urgence. L’essentiel est d’aider les victimes. « Les gens souffrent. Les gens ont besoin d’aide. »
Les relations entre la France et le Maroc se sont tendues ces dernières années, notamment parce que le président français Emmanuel Macron cherche à renforcer les liens avec l’Algérie, le grand rival du Maroc. Il n’y a plus d’ambassadeur français au Maroc depuis des mois en conséquence.
Au moins 2 100 personnes ont perdu la vie lors du tremblement de terre, mais les opérations de recherche se poursuivent. La région touchée est montagneuse et difficile d’accès. Parmi les victimes, on compte au moins quatre Français.