« Nous utilisons toutes les ressources du renseignement et de la police pour agir contre les partisans du Hamas », a déclaré Faeser. « Nos autorités de sécurité sont encore plus vigilantes à l’égard de la communauté islamiste pour identifier immédiatement les réactions au terrorisme du Hamas et empêcher tout soutien. Cela s’applique également à la collecte de dons pour le Hamas. »
Faeser souhaite que la police allemande « saisisse toutes les opportunités pour intervenir de manière rigoureuse et le plus tôt possible en cas de glorification du terrorisme du Hamas ». La ministre a appelé les autorités allemandes à intervenir contre les manifestations et les rassemblements en l’honneur des actions du Hamas. « Tous les instruments couverts par la loi parlementaire doivent être utilisés pour empêcher les manifestations de solidarité avec le terrorisme du Hamas le plus tôt possible », a-t-elle déclaré.
La police de Berlin a déjà interdit une manifestation de soutien aux Palestiniens prévue pour mercredi, ainsi qu’une réunion à la porte de Brandebourg.
Deux manifestations pro-palestiniennes ont également été interdites dans la capitale française, Paris. Les manifestations étaient prévues pour jeudi. L’interdiction de la police a été imposée « en raison du risque de perturbation de l’ordre public ».
Tout comme en Allemagne, les personnes en France sont attentives à « l’apologie du terrorisme ». Par exemple, le parti de gauche Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) est sous enquête pour une déclaration dans laquelle il avait exprimé « son soutien aux Palestiniens et aux moyens de lutte qu’ils ont choisis pour résister ». La déclaration du parti s’est terminée par le mot « intifada », qui signifie insurrection. « Cette fois, l’offensive vient du côté de la résistance. » Selon le ministre de l’Intérieur Darmanin, c’était une raison de transmettre le dossier à la police, a-t-il déclaré lors d’une émission de télévision.
La Première ministre française « lisabeth Borne a saisi la déclaration du NPA pour promettre de prendre des mesures strictes contre toute personne qui utilise ce conflit comme prétexte à l’antisémitisme. » Elle s’est adressée à la communauté juive : « Nous sommes derrière vous. Vos attaques sont celles de toute la République. »