Début Societe Incendie du Bazar de la charité: le destin tragique de trois Lyonnaises

Incendie du Bazar de la charité: le destin tragique de trois Lyonnaises

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La série diffusée sur TF1 « le Bazar de la charité » a mis en lumière l’épisode dramatique de l’incendie de l’édifice en 1897. 125 personnes, principalement des femmes, ont péri lors de cette tragédie. Et parmi elles, trois avaient des liens avec le département du Rhône.

C’est un carton d’audience. La série « le Bazar de la charité » sur TF1 a approché les sept millions de téléspectateurs. Elle brode une fiction autour du bien réel incendie du Bazar en 1897.

À la suite du sinistre, une société civile immobilière, transformée en association en 1972, a racheté le terrain et les bâtiments du site. Ses administrateurs, descendants directs de victime, perpétuent le devoir de mémoire.

Cette association, le mémorial du Bazar de la charité, a retracé la vie des hommes, femmes et enfants qui ont perdu la vie lors de la tragédie. Nelly du Cray, la présidente de l’association, recense trois femmes liées au département du Rhône parmi ces victimes.

FAMILLE ET BELLE-FAMILLE AUTOUR DE LYON

Sabine de Vallin a incontestablement celle qui a le plus de contact avec le département, mais aussi avec le nord de l’Isère. « Son illustre famille partageait son temps entre Lyon et le château de Vallin à Saint-Victor de Cessieu, raconte Nelly du Cray. Son père est d’ailleurs né à Lyon en 1805, avant d’hériter du château de Challes à Saint-Didier-sur-Chalaronne. »

Il s’installe ensuite à Paris. « Sabine de Vallin consacre alors son temps dans la capitale et la fortune familiale aux soins des pauvres et aux œuvres charitables, poursuit Nelly du Cray. Le jour de l’incendie, elle vendait au Bazar de la charité avec une amie pour les œuvres des sœurs de Saint-Vincent de Paul. »

Sa mémoire fut saluée lors de la cérémonie funèbre de Notre-Dame-de-Paris avant que son corps soit transporté dans le caveau familial à Saint-Victor de Cessieu.

Eugénie Marlé se rattache au Rhône à travers son mari, Louis Chapuis. La famille de ce dernier est bien implantée, à l’époque, dans le cœur du département, à Charnay et à Montrottier.

Comme son père, Louis Chapuis est négociant en vin. Il migre vers la capitale après son mariage avec Eugénie Marlé, fille et petite-fille de joailliers parisiens. « Elle s’est rendue au Bazar de la charité le 4 mai afin de verser son don à une œuvre », relate Nelly du Cray.

Prisonnière des flammes comme les autres victimes, Eugénie Marlé s’est éteinte à 44 ans. Avec son mari, ils avaient deux filles, âgées de 9 et 4 ans au moment de l’incendie.

Il faut aussi regarder du côté de la belle-famille de Marguerite Gros pour trouver trace de lien avec le Rhône. Sa belle-mère, Mme Othon de Clermont, est née à Lyon contrairement à ce qu’indique son nom. « Sa belle-fille Marguerite Gros, devenue Mme Gaston de Clermont, avait rallié Paris pour aider sa tante qui présidait le comptoir des œuvres protestantes, décrit Nelly du Cray. Toutes deux périrent dans l’incendie du 4 mai 1897. »

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