Les procureurs français n’ont trouvé aucune preuve que des membres des forces armées françaises aient joué un rôle dans le génocide de 1994 au Rwanda.
En témoigne une déclaration du parquet français, qui a décidé de ne pas rouvrir d’affaire sur cette question.
La France a lutté pendant des décennies avec son rôle pour ne pas mettre fin au meurtre par des extrémistes des plus de 800 000 Tutsis et Hutus modérés de la majorité hutu. Le gouvernement dirigé par les Hutus du pays francophone entretenait des relations étroites avec Paris à cette époque. Une commission indépendante d’historiens a acquitté la France de complicité directe en mars 2021, mais a reproché au pays de ne pas avoir prévu le massacre.
Elle a déclaré, dans le rapport au président Emmanuel Macron, que les responsables français de l’époque avaient été aveuglés par une attitude coloniale et que le gouvernement français portait une « responsabilité grave et écrasante ».
En mai 2021, le ministère public français a conclu qu’il n’y avait aucune raison d’intenter des poursuites judiciaires contre la France pour avoir permis le génocide. Le communiqué de mercredi (7 septembre) indique que les magistrats instructeurs n’ont rien trouvé qui indique, je cite, « une participation directe des forces armées françaises à des exactions dans des camps de réfugiés, ni une complicité d’aide ou d’encouragement aux troupes génocidaires. »