La justice française enquête sur la possible empoisonnement de la journaliste russe Marina Ovsyannikova, réfugiée en France. La journaliste s’est fait connaître internationalement lorsqu’elle a protesté contre l’invasion russe de l’Ukraine à la télévision d’État russe.
Elle s’est sentie mal en ouvrant la porte de son appartement dans le centre de Paris et a remarqué une substance poudreuse. Récemment, elle a été condamnée à plus de huit ans de prison en Russie pour diffusion de fausses informations. Ovsyannikova a perturbé un bulletin d’information l’année dernière et a montré une pancarte avec des textes tels que « on vous ment » et « arrêtez la guerre ».
« Nous avons eu peur pour Marina et avons suggéré qu’elle aurait pu être empoisonnée, ce qui n’a pas été exclu, mais Marina ne l’a pas déclaré elle-même », écrit Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters Sans Frontières sur Twitter.
Son état de santé s’est amélioré au cours de la journée, mais elle reste sous surveillance médicale, a annoncé Deloire dans un second message sur Twitter.