L’arrière-grand-père d’Émile possède une résidence secondaire à 7 kilomètres du Vernet, dans un hameau de la commune de Beaujeu. La famille du petit garçon disparu le samedi 8 juillet est « très normale » selon les habitants de ce regroupement de maisons isolé.
C’est un hameau de la commune de Beaujeu discret, isolé, pour ne pas dire perdu, suspendu à 1 170 mètres aux pentes du Blayeul. C’est ici, au Boullard, à 7 kilomètres du Vernet, que l’arrière-grand-père d’Émile, disparu le samedi 8 juillet dernier, a acquis une résidence secondaire depuis plusieurs dizaines d’années. Un lieu que le grand-père du petit garçon connaît bien, puisque c’est là qu’il passait ses vacances.
Avec seulement deux habitants à l’année et cinq maisons dédiées à de la résidence secondaire, tout le monde se connaît, et la disparition du petit Émile bouleverse. « On est tombé des nues, on est dans la désolation la plus profonde », confient des voisins.
En 2019, un incendie criminel avait touché trois maisons
Au Vernet, des rumeurs circulent sur un départ précipité du Boullard à cause d’un différend au cœur duquel se trouvait la famille du petit garçon. « C’est complètement faux, martèle-t-on du côté du hameau de Beaujeu. Le grand-père d’Émile a simplement voulu acheter sa maison de vacances à lui et ne plus être dépendant de celle de son père. Il a eu 10 enfants, la maison du Boullard ne peut pas accueillir tout le monde. Ces rumeurs, c’est n’importe quoi. »