Cinq bus à hydrogène 100 % propres circuleront en ville en 2019 ! Mais le projet Eolbus représente bien plus qu’un simple changement de combustible. C’est le moyen de promouvoir les énergies alternatives et d’associer mobilité durable et attractivité du territoire.
Un projet Eolbus, comment ça ?
Eolbus, c’est la première brique du projet régional Energhy. Car labellisé Territoire à énergie positive pour la croissance verte (TEPCV)1, l’Auxerrois a aussi été reconnu Territoire expérimental et pionnier d’Eolbus. L’une des six briques du projet Energhy de la Région Bougogne-Franche-Comté lauréate en 2015 de l’appel à projets national Territoires à hydrogène2 pour la nouvelle France industrielle.
Ainsi admis au banc d’essai de ceux qui concourront à faire émerger l’hydrogène dans ses différents usages, l’Auxerrois bénéficie du soutien technique et financier de la Région pour mettre en place son projet.
1 Le 2 janvier 2017, l’Auxerrois devient TEPCV pour s’être lancé dans l’aménagement du futur Pôle environnemental qui soutiendra le développement de l’économie verte sur le territoire. 2 Le 12 septembre 2015, Ségolène Royal, alors ministre de l’environnement, de l’énergie et de la mer, en charge des relations internationales sur le climat annonce le lancement d’un appel à projets pour le développement de Territoires hydrogènes et notamment des solutions de mobilité écologiques de la nouvelle France industrielle.
Eolbus, c’est quoi ?
En 2019, cinq bus à hydrogène desserviront la ligne structurante du réseau ne rejetant plus le moindre gramme de CO2 dans l’atmosphère. Mais l’Agglomération ambitionne de passer tout son parc (31 bus) à l’hydrogène en 2023. Le gaz sera produit et stocké dans une station qui, pour des raisons évidentes d’accessibilité, sera située Plaine de Isles à Auxerre.