En partenariat avec Monoprix, Amazon vient de lancer son service Prime Now à Lyon et certaines communes périphériques. Une nouveauté qui va faire grincer quelques dents…
Après Paris, puis Nice, c’est à Lyon que le géant américain propose son service de livraison en 2 heures seulement. En plus du tout Lyon, Amazon propose Prime Now aux villes de Villeurbanne, Vaulx-en-Velin, Écully, Rillieux-la-Pape, Décines, Saint-Fons, Vénissieux, Caluire-et-Cuire, Saint-Didier-au-Mont-d’Or, Genay, Champagne-au-Mont-d’Or, Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, Bron, Collonges-au-Mont-d’Or, Chassieu et Saint-Priest.
Les livraisons ont lieu entre 14 et 22 heures en semaine et de 10 à 14 heures le dimanche. Elles concernent uniquement les produits frais et les courses du quotidien issu du catalogue Monoprix avec une sélection de plus de 6000 produits.
Pour profiter du service Amazon Prime Now, il est nécessaire d’être abonné à Amazon Prime. Selon la compagnie américaine, qui a mis en place une offre de lancement (livraison offerte dès 60 euros d’achat), les prix seront identiques à ceux proposés en magasin, et même parfois inférieurs. Une concurrence jugée déloyale par certains commerçants qui craignent, qu’à l’avenir, les commerces de centre-ville se vident.
DANS LE CENTRE-VILLE, CELA RISQUE DE COINCER
Si la problématique des moyens utilisés pour permettre la livraison en temps record se pose, la mairie de Lyon a également la volonté de réduire les plages horaires de livraison dans l’hyper-centre. Interrogé, la semaine dernière, sur la problématique des déplacements, Jean-Yves Sécheresse, adjoint à la Sécurité, salubrité et tranquillité publique, déplacements et occupations non commerciales du domaine public précisait « qu’il fallait partager les rues avec tous.
Elles ne sont pas extensibles, on ne peut pas accueillir dans l’hyper-centre des véhicules de livraison toute la journée », confie l’élu lyonnais qui compte notamment poursuivre les expériences piétonnes en Presqu’île. « Il y a des commerces avec tout ce qu’il faut en ville, il n’y a pas besoin d’Amazon ou d’autres pour trouver ce que l’on souhaite », précise-t-il avec un certain agacement.