Cachée à flanc de colline dans le quartier de Bissardon, la montée des Lilas est un beau passage qui relie les bords du Rhône au plateau de Caluire et de la Croix-Rousse par des escaliers et ruelles pentues. Un endroit bucolique qui mérite le détour.
Accessible depuis le cours Aristide-Briand, en bas, ou depuis les rues de Verdun et de Bissardon, en haut, la montée des Lilas relie rapidement le plateau de Caluire aux berges du Rhône et au quartier de Saint-Clair par plusieurs escaliers ou ruelles pentues. Plutôt secrète car bien dissimulée entre murs, maisons et petits immeubles canuts du quartier de Bissardon, cette pittoresque venelle offre aux promeneurs de belles vues sur la ville de Lyon et aux sportifs aguerris un joli spot d’entraînement avec un fort dénivelé.
UN AIR D’ESCALIER PRIVÉ AUQUEL IL NE FAUT PAS SE FIER
Le départ du cours Aristide Briand (entre le 12 et le 14), ressemble davantage à un escalier privé, coincé entre deux immeubles, mais ne vous y fiez pas, le reste de l’itinéraire mérite d’être exploré. Après quelques volées de marches assez raides et une allée en pente nichée entre des murs de vieilles pierres, vous arrivez à la bifurcation qui permet de rejoindre, à gauche, la rue de Bissardon et à droite, le haut de la rue de Verdun. Peu empruntée, cette montée est mal entretenue mais ne présente aucune dangerosité, à condition de faire un minimum attention où l’on pose les pieds.
Surtout en descendant les marches (251 au total) inégales et parfois affaissées. N’hésitez pas à utiliser les rambardes qui y sont installées. Dans le passé, et comme l’indique le guide Sentiers et belvédères proposé par la ville de Caluire, la montée des Lilas fut, en 1932, fortement impactée par la catastrophe du cours d’Herbouville (aujourd’hui Aristide-Briand) dont les éboulements détruisirent de nombreuses constructions riveraines du passage. Une période particulière qui raconte l’histoire de cette voie bucolique à mi-chemin entre ville et campagne.