L’économie française ralentira à zéro au quatrième trimestre et pourrait même se contracter à mesure que les effets de la crise énergétique se feront sentir et que la situation économique dans le monde deviendra sombre, selon l’Insee. La perturbation de l’approvisionnement en gaz naturel de l’Europe et le resserrement de la politique monétaire dans le monde annuleront la vigueur du secteur des services qui a alimenté l’économie cet été, a déclaré l’Insee.
Si les problèmes énergétiques augmentent, une contraction du produit intérieur brut ne peut être exclue, a déclaré l’agence dans un rapport.
Les sombres perspectives de la deuxième économie de la zone euro font craindre une récession en Europe. Cela aggrave les difficultés auxquelles est confrontée la Banque centrale européenne (BCE). La BCE se réunira jeudi pour décider du montant des taux d’intérêt qui seront relevés pour lutter contre une inflation record.
L’Insee prévoit que la hausse des prix en France restera relativement limitée. Le gouvernement français a dépensé des dizaines de milliards d’euros pour atténuer les effets de la hausse des coûts de l’énergie sur les entreprises et les ménages. Sans ces mesures, l’inflation serait d’environ 2,5 points de pourcentage plus élevée en septembre. L’inflation en France est d’environ 6%.