En raison de la guerre en Ukraine, l’économie de la zone euro l’année prochaine augmentera encore moins que prévu, selon l’OCDE ( Organisation de coopération et de développement économiques). L’Allemagne, qui est si importante pour les Pays-Bas, est particulièrement touchée.
Après la reprise plus forte que prévu après la pandémie de Corona, l’invasion russe de l’Ukraine jette de la suie dans la nourriture. La hausse des prix, en particulier pour les matières premières et les produits alimentaires, en est également le résultat. En outre, les épidémies de corona en Chine, par exemple, freinent la croissance mondiale.
La France et l’Italie, les deuxième et troisième économies de la zone euro, continueront de croître, mais la croissance restera limitée de 0,6% et 0,4%, respectivement, estiment les économistes de l’OCDE.
La faible croissance attendue pour les grands pays européens est défavorable à notre pays. Après tout, les Pays-Bas font la plupart des affaires avec des pays d’Europe. En 2020, 70% de nos exportations sont allées vers d’autres pays de l’Union européenne.
L’économie mondiale connaîtra une croissance de 2,2% en 2023, soit 0,6 point de pourcentage de moins que les prévisions de l’OCDE en juin.
La zone euro sera encore plus durement touchée, estime l’OCDE, avec une croissance de seulement 0,3%. C’est 1,3 point de pourcentage de moins qu’il y a trois mois. L’Allemagne sera même confrontée à une contraction de 0,7%, prévoit l’OCDE. Auparavant, une croissance de 3,1% était attendue.
Avec cela, les mauvaises nouvelles ne sont pas terminées. Parce qu’il y a beaucoup d’incertitude, l’OCDE dit à propos de ses propres attentes.
Par exemple, les pénuries de carburant, en particulier pour le gaz, pourraient réduire la croissance en Europe de 1,25% supplémentaire en 2023. À l’échelle mondiale, la croissance pourrait être inférieure de 0,5 point de pourcentage à ce sur quoi l’OCDE table actuellement.
Les pénuries de produits de base pourront également stimuler davantage l’inflation. Maintenant, l’OCDE suppose toujours une inflation de 6,2% en 2023, mais cela pourrait être 1,5 point de pourcentage de plus.
Une inflation plus élevée nécessitera davantage de hausses des taux d’intérêt par les banques centrales, estime l’OCDE. Des taux d’intérêt plus élevés sont mauvais pour l’économie.
Cette année, de nombreuses économies afficheront en fait des performances légèrement moins mauvaises qu’on ne le pensait auparavant, selon l’OCDE. Pour l’ensemble du monde, il n’y a pas de différence par rapport aux prévisions de juin, mais dans la zone euro, la croissance sera de 3,1%, soit un demi-point de pourcentage de plus qu’on ne le pensait il y a trois mois.
Avec une croissance de 1,2%, l’Allemagne fait moins bien (0,7 point de pourcentage) que prévu il y a trois mois.