Le projet de la Commission européenne de classer l’énergie issue des centrales à gaz et nucléaires dans la catégorie verte a franchi son dernier obstacle, après minuit, la date limite pour que les États membres soumettent une objection est passée.
Au moins vingt États membres, qui représentent ensemble au moins 65% de la population européenne, auraient pu bloquer la classification proposée avant minuit. Maintenant que cela ne s’est pas produit, les investissements dans le gaz et l’énergie nucléaire seront classés comme verts à partir de janvier 2023.
La semaine dernière, le Parlement européen n’a déjà pas réussi à bloquer les règles de classification. Il a fallu 353 voix pour arrêter le plan de la Commission, mais les opposants s’en sont tenus à 278. Ils ont reçu 328 votes.
La France et l’Allemagne
Les militants du climat mettent en garde depuis des mois contre le plan proposé, qui, selon eux, entraînera une baisse des investissements dans les sources d’énergie renouvelables telles que l’éolien et le solaire.
La France et l’Allemagne étaient les principaux partisans du plan. En Allemagne, le gaz est utilisé comme transition pour passer aux sources renouvelables. La France dépend fortement de l’énergie nucléaire pour émettre le moins de gaz à effet de serre possible.