À partir de l’année prochaine, les tarifs des permis de stationnement dans la ville française de Lyon seront plus élevés pour les propriétaires de voitures lourdes et polluantes que pour les propriétaires de petites voitures et/ou de voitures électriques. L’administration de Paris voit cela d’un bon œil et envisage d’adopter une politique similaire. Selon les Français, les grandes voitures lourdes (SUV) occupent un espace inutile et il est légitime de demander une compensation financière.
En France, certaines autorités locales souhaitent décourager la possession et l’utilisation de véhicules volumineux et/ou polluants, surtout en milieu urbain. C’est pourquoi Paris a introduit l’année dernière une tarification du stationnement pour les scooters et les motos à moteur à combustion, et l’administration de Lyon demandera des tarifs plus élevés pour les permis de stationnement des voitures lourdes à partir de 2024. Paris est également favorable à cette approche.
Récemment, à Lyon, située dans le sud relativement, il a été décidé que la possession et l’utilisation de voitures excessivement lourdes étaient indésirables dans la ville, et les décideurs politiques mettent en place des incitations pour décourager la possession de SUV, par exemple. Ils veulent s’assurer que les voitures n’occupent pas plus d’espace que nécessaire. À partir du 1er janvier 2024, les tarifs des permis de stationnement à Lyon seront donc révisés.
Trois fois plus cher par mois
À partir de la nouvelle année, les ménages à faible revenu, les propriétaires de VE de moins de 2 200 kg et les propriétaires de voitures à moteur à combustion de moins de 1 000 kg paieront un tarif de 15 € par mois. Pour stationner une voiture à moteur conventionnel pesant de 1 000 à 1 725 kg ou une PHEV pesant jusqu’à 1 900 kg, vous devrez payer 30 € par mois. Si vous possédez une voiture à moteur thermique pesant plus de 1 725 kg, une PHEV pesant plus de 1 900 kg ou un VE pesant plus de 2 200 kg, vous devrez payer 45 € par mois.
À Lyon, ils estiment que cela respecte le principe du « pollueur-payeur », et à Paris, où les tarifs des permis sont sans doute beaucoup plus élevés, ils souhaitent également mettre en place une telle incitation. Le « conseil municipal » de Paris a donné son feu vert cette semaine. Les nouvelles réglementations devront également entrer en vigueur à Paris en 2024. La manière dont la capitale mettra en œuvre cette mesure n’est pas encore connue.