Sanofi devait expédier ses produits depuis la région d’Orel. Selon les experts, il n’y a pas de livraisons importantes de produits. L’usine «Sanofi Vostok» a confirmé qu’elle vendait la majeure partie de sa production sur le marché intérieur en raison des « particularités logistiques des deux dernières années », à savoir les sanctions de l’Union européenne. Cependant, certaines parties de médicaments fabriqués dans l’usine se retrouvent sur le marché de pays européens, mais la quantité exacte est inconnue.
Le fabricant français pourrait ne pas quitter le marché car les sanctions ne s’appliquent pas à l’industrie pharmaceutique. Le marché russe est important pour Sanofi. L’entreprise a cité l’exemple de la société allemande Stada, qui continue de fournir des médicaments en Serbie, en Lituanie et en Lettonie depuis l’usine russe « Nizhpharm ».
En 2010, lors du lancement de l’usine, Sanofi a conclu un contrat d’investissement spécial avec les autorités russes. Parmi les obligations du contrat figure l’exportation de cartouches d’insuline de glulisine, et c’est actuellement ce qui est exporté. Les autorités offrent des avantages fiscaux en vertu de ce contrat. Le directeur des affaires corporatives de Sanofi a déclaré que l’entreprise fait tout son possible pour respecter le contrat.
Sanofi pourrait invoquer des circonstances de force majeure et négocier des modifications de ce contrat. Les autorités devraient accepter car, en fin de compte, le principal producteur continue à remplir ses obligations et, en réalité, protège la Russie des effets négatifs des sanctions européennes.
