La mise à mort des poussins d’un jour est interdite en France à compter du 1er janvier 2023. « Plus aucun poussin mâle destiné à la production d’œufs en coquille ne sera tué en France.
La France est le deuxième pays après l’Allemagne à interdire la mise à mort des poussins. C’est environ 50 millions de poussins par an. Grâce à l’engagement de la filière pondeuse française, en collaboration avec le soutien de l’Etat, les ajustements nécessaires dans les couvoirs qui étaient nécessaires pour cela ont été poursuivis et financés.
Il était tout aussi connu que la France travaillait à l’interdiction. Plus tôt cette année, le Conseil d’État de ce pays a approuvé le projet de décision. Après cela, un travail acharné a été fait pour faire des ajustements. « Les couvoirs travaillaient sur des extensions à partir de cette date pour pouvoir installer les machines de sélection afin que la mise à mort des poussins mâles se termine au plus tard fin 2022. Les grandes chaînes de supermarchés françaises contribuent conjointement à hauteur de 50 millions d’euros aux coûts des machines permettant de déterminer le sexe des poussins dans l’œuf.’
Le secteur lui-même a également contribué à la mise en œuvre de la loi. Pour chaque œuf vendu dans un magasin, les supermarchés paient aux écloseries 0,59 centime d’euro pour 100 œufs. Selon Yves-Marie Beaudet, président de l’Organisation Nationale pour la promotion des œufs CNPO, cela représente un total de 50 millions d’euros. « Ce montant ne sera pas nécessairement directement répercuté sur le prix de vente des œufs, mais le détaillant peut le récupérer par le biais d’autres produits. En fin de compte, le consommateur paie pour le sexage des œufs », dit-elle.