En raison des grèves, qui durent depuis trois semaines, une grande partie des stations-service du pays sont sans carburant. Cela est également dû aux actions menées dans les raffineries d’ExxonMobil dans le pays.
Le syndicat de gauche CGT, qui a pris l’initiative des grèves, n’est pas parvenu à une comparaison avec TotalEnergies. Le syndicat a quitté les négociations et a indiqué qu’il continuerait à faire grève. Sous la pression du gouvernement pour résoudre la crise de dix-huit jours, la compagnie pétrolière a rencontré quatre syndicats à son siège. Après près de six heures de discussion, les représentants de la CFDT et de la CFE-CGC ont déclaré qu’ils étaient d’accord avec la proposition d’augmentation de salaire de 7% et une prime. Les syndicats ont jusqu’à vendredi après-midi pour consulter leurs membres et décider de signer ou non l’offre.
La grève, qui a débuté le 27 septembre, touche les raffineries et les dépôts de carburant de TotalEnergies. À la suite de ces actions, il y a des pénuries de carburant à l’échelle nationale. La CGT a qualifié les négociations de « canular » et a déclaré que les propositions de TotalEnergies étaient » largement insuffisantes. »
Les cheminots et les fonctionnaires français, représentés par la CGT, ont convenu d’une journée de grève nationale mardi prochain. L’insatisfaction face à la hausse de l’inflation peut donc entraîner une série d’actions. La CGT, qui figure sur la liste des militants, a déclaré qu’elle n’insistait pas seulement sur la hausse des salaires des cheminots. Le syndicat dit également vouloir exprimer sa colère face à l’intervention du gouvernement, qui utilise une loi d’urgence pour amener les gens au travail.
Les partis politiques de gauche utilisent les grèves pour lancer un mouvement de protestation contre le président Emmanuel Macron et la hausse du coût de la vie. Tous les syndicats ne se sont pas joints à l’appel à la grève générale de mardi prochain. La CFDT, premier syndicat du pays, se tient à l’écart.