Les ministres français de l’économie et de l’agriculture ont annoncé un ensemble de mesures visant à améliorer la souveraineté alimentaire du pays et à orienter la transition vers l’élevage durable. De cette manière, les ministres français espèrent obtenir plus de jeunes débutants dans l’élevage.
Les ministres français de l’économie et de l’agriculture ont annoncé un ensemble de mesures visant à améliorer la souveraineté alimentaire du pays et à orienter la transition vers l’élevage durable. De cette manière, les ministres français espèrent obtenir plus de jeunes débutants dans l’élevage.
En France, je prendrai ma retraite un tiers de tous les agriculteurs d’ici 10 ans, ce qui menace l’indépendance alimentaire de notre voisin.
Le gouvernement français alloue 3 millions d’euros à l’ensemble de la chaîne d’élevage. Ce budget va à des campagnes de communication qui mettent en évidence les nombreux atouts du secteur. Il y aura également une plate-forme qui comparera les règles qui s’appliquent à l’élevage en France avec celles de l’étranger, afin de souligner l’avantage de l’élevage français avec les pays étrangers. Une campagne devrait rendre les professions de l’élevage plus attrayantes chez la jeunesse française.
150 euros supplémentaires par animal
Le gouvernement français souhaite également intervenir directement sur les revenus des éleveurs. Si la politique veut plus d’éleveurs, il doit également y avoir un bon revenu. Par conséquent, pour les éleveurs de bétail, la taxe est ajustée, de sorte que les agriculteurs gagnent jusqu’à 150 euros supplémentaires par animal. Ce montant sera plafonné à 15 000 euros par entreprise. La France surveillera également l’application correcte des contrats et des prix.
Le gouvernement français, avec la chaîne de la viande, veut examiner où et combien de capacité d’abattage est nécessaire. Pour les abattoirs situés dans des lieux stratégiques, il existe un fonds de garantie de 50 millions d’euros.
Seule la viande française dans les cuisines gouvernementales
Dans les restaurants et autres restaurants français, l’origine de la viande servie doit être mentionnée. Les grandes cuisines (collecte de restauration) doivent offrir au moins 60 % de viande portant une étiquette de qualité et d’origine (bio, Label Rouge…). Pour les grandes cuisines qui dépendent du gouvernement, ce pourcentage est porté à 100%. Pour cette fin, des contrôles seront effectués.
Le gouvernement français souhaite également se concentrer sur l’exportation de viande française en s’attaquant aux interdictions d’exportation et en invoquant la «réciprocité» des normes, de sorte que les produits des agriculteurs français n’aient pas à satisfaire à des normes plus strictes que les produits importés.
Les éleveurs devraient pouvoir partir en voyage
Pour rendre la profession d’agriculteur encore plus intéressante pour les jeunes, il devient plus facile d’engager des travailleurs temporaires, afin que l’agriculteur puisse partir en voyage ou suivre une formation complémentaire. Les jeunes agriculteurs français qui souhaitent reprendre une entreprise ou investir dans des systèmes innovants pourront bientôt compter sur des prêts avec des garanties publiques pour un montant total de 400 millions d’euros.
Enfin, la France examine la possibilité de simplifier les procédures administratives pour l’élevage.
Réduction des émissions
La France souhaite également se concentrer sur la recherche sur les adaptations de l’élevage par rapport au changement climatique. Dans le même temps, la recherche française sera accordée à la réduction des émissions dans l’élevage. Le budget est d’environ 30 millions d’euros. Vingt millions d’euros supplémentaires vont à une plus grande résilience face aux maladies infectieuses qui menacent l’élevage français.
Pour Bruno Le Maire, ministre français de l’économie, l’élevage est crucial pour l’indépendance alimentaire du pays. « Etre gardien est plus qu’une profession. C’est une passion et que la passion a besoin de la France pour vivre. À court terme, nous voulons protéger les revenus des agriculteurs français de l’inflation. À long terme, nous voulons améliorer la compétitivité de toutes les exploitations d’élevage.
Plus de solutions que de problèmes
Marc Fesneau, ministre français de l’Agriculture et de l’Indépendance de l’alimentation, est fermement convaincu que l’élevage a été cultivé en France. « Nous devrions être fiers de nos agriculteurs. Contrairement à ce que nous entendons parfois, ils ont une partie de la solution en main aux grands défis auxquels nous sommes confrontés. Nous devons polir le manteau d’honneur des agriculteurs, retrouver notre indépendance alimentaire et déployer la durabilité nécessaire.»