La France fait face à une pénurie de vétérinaires depuis des années. En particulier, dans les zones agricoles, cela crée des difficultés pour fournir les soins vétérinaires nécessaires.
Trop peu de vétérinaires pour les animaux de ferme
Il y a trop peu de vétérinaires spécialisés dans les animaux de ferme et ils doivent parfois parcourir des distances beaucoup trop grandes pour se rendre aux fermes. Il y a également trop peu de vétérinaires disponibles pour les tâches d’inspection officielles, bien que le gouvernement attire des vétérinaires étrangers pour compenser cette pénurie.
Plan pluriannuel de formation vétérinaire
Afin de répondre à la demande croissante de vétérinaires sur le marché du travail, le Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire poursuit le plan pluriannuel lancé en 2022 pour renforcer les quatre formations nationales de médecine vétérinaire.
Désormais, les quatre formations nationales de médecine vétérinaire accueilleront 180 nouveaux étudiants chaque année, favorisant la diversité sociale et géographique. De plus, une université privée fonctionne depuis peu à Rouen, qui accueille 100 étudiants chaque année.
La faisabilité est incertaine
Jusqu’en 2017, 480 vétérinaires étaient diplômés chaque année en France. D’ici 2030, grâce à la nouvelle augmentation du nombre d’étudiants, il y en aurait 840 par an. La question de savoir si l’objectif visé sera finalement atteint est incertaine. La vie de vétérinaire rural dans les zones agricoles les plus reculées reste un défi. De nombreux vétérinaires diplômés optent pour un cabinet d’animaux de compagnie en ville ou pour un travail en dehors du cabinet vétérinaire.