La petite ville française de La Chapelle-sous-Geberoy – un peu au nord-ouest de Paris-est aux prises avec un problème de vitesse. La circulation est trop rapide sur la route principale (D930) qui traverse la ville. La vitesse maximale est de 30 km/h et la ville ne pouvait donc pas utiliser de radars. Telle est la politique française.
De plus, étant donné que la route principale à travers la ville est une voie d’approvisionnement importante pour les camions vers le parc éolien voisin, aucun ralentisseur ou autre frein de vitesse ne pourrait être construit. En conséquence, la limite de vitesse de 30 km/h a été régulièrement dépassée. Frustrés par la situation, les habitants de la petite ville ont décidé de sortir des sentiers battus pour trouver une solution.
Cette solution consistait à augmenter la vitesse maximale à 50 km/h, permettant l’utilisation de radars. De toute façon, de nombreux usagers de la route roulaient déjà à plus de 50 km/h, de sorte que l’augmentation de la limite de 20 km/h ne posait pas de problème à cet égard. En raison de l’augmentation de la limite de vitesse et de l’introduction de radars en conséquence, la limite de vitesse est désormais mieux maintenue que ce n’était le cas avec la limite de 30 km/h. Les habitants de la petite ville se sentent plus en sécurité qu’auparavant avec la limite de 50 km/h.
La situation de La Chapelle-sous – Geberoy montre que les gouvernements centraux des grandes villes – et même les gouvernements locaux qui peuvent facilement être mis à distance des endroits les plus reculés-ne comprennent pas les besoins et les demandes de la région ultrapériphérique. Le gouvernement peut même ne pas être en mesure de les comprendre, car à une époque où la gouvernance est guidée par les données, les anomalies sont oubliées, ignorées et négligées.
Deuxièmement, La Chapelle-sous-Geberoy montre qu’il existe des moyens de forcer les gens qui vous oublient, vous ignorent et vous négligent à être attentionnés envers vous. Dans ce cas, la ville française a dit aux gens qu’ils pouvaient conduire plus vite, de sorte qu’en réalité ils ont ralenti.