Alexandre Benalla a de nouveau été mis en examen fin novembre pour des violences commises avant celles de la place la Contrescarpe, le 1er mai dernier à Paris.
Alexandre Benalla a de nouveau été mis en examen le 29 novembre dernier pour des violences commises en marge du défilé du 1er mai à Paris, au Jardin des Plantes, quelques heures avant l’épisode de la Contrescarpe, a appris dimanche l’AFP de source proche du dossier. A l’issue d’un interrogatoire tendu, trois juges ont signifié à l’ex-collaborateur de l’Elysée de nouvelles charges, pour des délits d' »immixtion dans l’exercice d’une fonction publique » et « violences volontaires en réunion ayant entraîné une incapacité totale de travail inférieure à 8 jours ».
Les juges d’intruction lui reprochent d’avoir outrepassé ses fonctions en participant « activement à l’interpellation » d’un homme ce jour-là au Jardin des Plantes, selon son audition dont a eu connaissance l’AFP. Déjà poursuivi depuis le 22 juillet pour son intervention controversée au côté de la police place de la Contrescarpe à Paris, Alexandre Benalla a de nouveau été entendu le 29 novembre par les juges d’instruction, dont l’enquête vise aussi les événements intervenus plus tôt au jardin des Plantes.
La vidéo d’une interpellation musclée
Le 1er mai, l’homme de 27 ans était en tant qu' »observateur » embarqué parmi les forces de l’ordre, au côté d’un employé de La République en marche, Vincent Crase. Plusieurs vidéos publiées dans les médias montrent les deux hommes au côté de policiers dans les allées du jardin. Dans l’une d’elles, on les voit empoigner un homme et l’escorter fermement après son interpellation alors que des CRS sont autour d’eux. Sur les images, l’homme semble se plaindre de douleurs.
Comme lors de sa première mise en examen, Alexandre Benalla a nié toute forme de violence dans cette interpellation, affirmant avoir agi par « réflexe citoyen ». « J’ai apporté mon concours à la force publique pour interpeller un délinquant violent qui venait de commettre un acte grave sur les policiers », des jets de pierres sur des CRS, s’est-il défendu dans un face-à-face de huit heures avec les juges.